Après le succès de Le Cri et de Complot, le troisième tome de la saga Sarah Geringën, L’île du Diable de Nicolas Beuglet nous plonge dans une nouvelle enquête de l’inspectrice. Le résumé en quatrième de couverture :

Le corps recouvert d’une étrange poudre blanche.. Des extrémités gangrénées.. Un visage figé dans un rictus de douleur.. En observant le cadavre de son père, Sarah Geringën est saisie d’épouvante. Et quand le médecin légiste lui tend la clé retrouvée au fond de son estomac, l’effroi la paralyse.
Et si son père n’était pas l’homme qu’il prétendait être ? Des forêts obscures de Norvège aux plaines glaciales de Sibérie, l’ex-inspectrice des forces spéciales s’apprête à affronter un secret de famille terrifiant.
Que découvrira-t-elle dans ce vieux manoir perdu dans les bois ? Osera-t-elle se rendre jusqu’à l’île du Diable ?

Je ne peux pas vous parler de L’île du Diable sans vous parler de Le Cri et de Complot. Alors allons-y, on remonte un peu le temps.

J’ai acheté Le Cri il y a maintenant quelques mois, vers Septembre 2019. Je l’ai ouvert, j’ai commencé à le lire, et je n’ai pas pu m’arrêter. Il m’a complètement happée, et je l’ai littéralement dévoré. Je l’ai trouvé absolument excellent et il a été un énorme coup de coeur. Je n’en revenais pas, moi qui ne suis généralement pas fan des écrivains de polar français.

De fait, lors de ma prochaine visite d’une librairie, j’ai acheté les yeux fermés et sans même lire le résumé son petit frère, Complot. La vie étant la vie, celui-ci est resté un moment dans ma pile à lire. Il a fini par en sortir, je me suis jetée dans ce livre avec impatience, certaine de passer un bon moment, d’adorer ma lecture. Et ce fût un désastre.. Une déception la plus complète. Je n’accroche pas à l’histoire, je m’ennuie, je trouve le temps long. Je persévère malgré tout, mais rien n’y fait, je finis ce livre complètement dépitée.

Une question se pose immédiatement, dois-je ou non laisser L’île du Diable dans ma wishlist ?

J’ai fini par me décider à prendre celui-ci en format numérique, je voulais absolument avoir le coeur net sur cette saga. Je vous avoue que je l’ai commencé avec appréhension, j’avais peur de ne pas retrouver ce que j’ai tant aimé dans Le Cri.

Une fois de plus Nicolas Beuglet s’appuie sur un fait historique réel pour monter son intrigue, et elle est plutôt bonne. Mais je ne sais pas, même si je n’ai pas vu venir le dénouement, je n’ai pas été transporté par ce roman comme je l’ai été par Le Cri. Il m’a manqué quelque chose. Alors on est loin de la déception qu’a été Complot où je n’ai vraiment mais vraiment pas accroché avec l’histoire, j’ai lu L’île du Diable tranquillement, mais loin de la frénésie avec laquelle j’ai lu Le Cri.

Je suis sortie de cette lecture sans vraiment savoir quoi en penser. Est-ce simplement dû à la déception de Complot et mon appréhension de lire L’île du Diable qui en a découlé, ou y avait-il quelque chose de vraiment particulier dans Le cri que je n’ai pas retrouvé par la suite ? Je ne sais vraiment pas.

Malgré tes doutes, tes angoisses, tes peurs, tu as été grande et tu as toujours choisi le bien. Je voudrais que quoiqu’il t’arrive, tu n’oublies jamais que tu as eu cette force. Si un jour tu perds confiance en toi, si tu ne t’estimes plus, souviens-toi de ce mot : Timshel « tu peux ».