Écrivain Français, Franck Bouysse publie son premier roman en 2007, et nous livre Oxymort en 2014. Son résumé en quatrième de couverture :

Un homme s’éveille, enchaîné sur la terre battue d’une cave où règne un effroyable silence. Engourdissement, incompréhension. Qui ? Pourquoi ? La seule façon de repousser son désespoir, de lutter, est de remonter le temps, errer dans les corridors de sa mémoire et chercher à comprendre, en allant de piste en piste, pour tenir en laisse la folie. Guetter l’apparition d’une femme, au moment où les ombres s’étirent dans le crépuscule. Jouer la musique de sa survie.

J’ai acheté ce livre sur internet séduite par son résume en quatrième de couverture. À l’arrivée, c’est un petit livre de 218 pages que, pour ma part, j’ai lu d’une traite.

C’est pour moi une première avec cet auteur, et j’ai trouvé le roman vraiment bien construit. L’enchainement des chapitres est prenant, alternant entre le récit de ce que vit l’homme dans la cave, le récit de son geôlier et celui de cette femme. Et puis, la façon dont on remonte les souvenirs de cet homme enchaîné est vraiment originale.

Petit point noir, en ce qui me concerne, avec l’intrigue qui s’éteint trop vite à mon gout, puisque dès les premiers chapitres on sait, on comprend, qui a enlevé cet homme et la raison pour laquelle il l’a fait. Ne reste plus qu’à savoir comment l’histoire va se terminer.

Cependant la plume est tellement agréable que je me suis laissée prendre par ce roman et que je l’ai continué sans ronchonner. C’est, de mon point de vue, un très bon roman pour un moment détente sans prise de tête.

Et surtout, la fin m’a énormément surprise.

‘Fermer les yeux et constater qu’il existe plusieurs sortes d’obscurité. L’obscurité imposée est noire, insondable, sans espoir. L’obscurité volontaire constitue le rendez-vous des souvenirs, et nourrit l’espoir. Mes sens se donnent rendez-vous dans l’une et dans l’autre, à tour de rôle.’