Ragdoll de Daniel Cole, ancien ambulancier britannique nous livre ce premier roman en 2017 aux éditions Robert Laffont. Aujourd’hui suivi de L’appât et de Les loups. Son résumé en quatrième de couverture :

Un ‘cadavre’ recomposé à partir de six victimes démembrées et assemblées par des points de suture a été découvert par la police. La presse la aussitôt baptisé Ragdoll, la Poupée de Chiffon.
Tout juste réintégré au Metropolitan Police Service de Londres, l’inspecteur ‘Wolf’ Fawkes dirige l’enquête sur cette effroyable affaire, assisté par son ancienne coéquipière, l’inspectrice Baxter.
Chaque minute compte, car ce nouveau serial killer vient de communiquer, par voie de presse, une liste de six noms. Son programme de meurtres pour les jours à venir. Avec le meilleur pour la fin : Wolf lui-même..

L’accroche en couverture est clairement percutante, et le résumé l’est tout autant. C’est un roman de très bonne facture surtout pour un premier roman. Ma lecture a été agréable, pas excellente ni un coup de coeur, mais un livre qui se laisse lire.

L’histoire est prenante avec une intrigue vraiment intéressante à mes yeux. Cette Poupée de Chiffon, Ragdoll, composé de six victimes non identifiées. Cette liste de futurs victimes, et cette horloge de la mort qui se met en marche.. Les éléments sont réunis et le suspens est au rendez-vous pour en faire un bon livre.

Je me suis attachée à certains personnages, ce qui, à mes yeux, est un élément essentiel pour un roman bien écrit. Cependant, quelques longueurs dans le style et un peu trop de détails parfois, m’ont empêché de vraiment dévorer ce livre et d’en faire un coup de coeur.

Malgré ces deux petits défauts, je voulais vraiment savoir la fin.
Cette fin aurait pu être meilleure je l’accorde, elle est un peu maladroite (soyons indulgent, c’est un premier roman) mais je ne l’ai pas vue venir pour autant, et elle nous laisse en suspens..

Un avis nuancé, mais je pense suivre le travail prometteur de Daniel Cole et me procurer L’appât pour voir où il nous mène ensuite.

Même dans son état semi-catatonique, il angoissait dès la tombée du jour, redoutant le calme avant la tempête quand les infirmières raccompagnaient les patients à leurs chambres et que l’enfermement accentuait la véritable psychose contenue entre les murs du vieil hôpital. Chaque nuit, il pensait au désespoir des malades contraints de se retrouver seuls avec eux-mêmes, chaque nuit il entendait leurs pleurs déchirants.